1. À l'heure exacte énoncée.
Sur le coup de dix heures, tout à coup, chez moi, la peur était entrée.
(Marguerite Duras, La douleur, P.O.L., p. 45)
2. [preposition] Alternative form of close by
3. Près.
Avec l'index, nous viendrons appuyer sur les cordes à proximité (c'est-à-dire pas trop loin).
(Boby Lapointe, Leçon de guitare sommaire, chanson, 1964)
4. 2. risque d'anoxie : il faut s'assurer que la ventilation de l'espace dans lequel est stocké ou utilisé l'azote liquide soit suffisante car l'azote liquide, même dans une bonbonne isotherme, s'évapore et produit une grande quantité de gaz diazote qui est capable de diminuer la proportion de dioxygène dans l'air ambiant d'un espace confiné, d'où des risques d'asphyxie ou plutôt d'anoxie. Pour mieux comprendre les quantités de gaz mises en jeu, on peut préciser qu'1 l d'azote liquide peut facilement libérer près de 0,7 m3 (700 litres) d'azote gazeux en s'évaporant à température ambiante. Le risque étant que dans une atmosphère d'azote peu confinée, la respiration n'est plus alimentée en oxygène. Il se trouve que la diminution de l'oxygène dans l'air inspiré ne cause pas de sensation d'étouffement : cette dernière est due uniquement à l'augmentation du gaz carbonique dans le sang, et l'élimination de ce dernier fonctionne toujours, même dans une atmosphère pauvre en oxygène. Par conséquent, l'anoxie provoque une syncope puis la mort sans aucun signe d'alerte. C'est pourquoi un oxymètre, relié à une puissante alarme sonore et visuelle, doit impérativement être installé à proximité de tout lieu de stockage et de prélèvement.
5. Se dit d'une chose qui est assez près de quelqu'un pour qu'il puisse l'atteindre avec la main.
Le corps de Georges Bodet était étendu par terre, au pied du lit [...]. Un revolver de la fabrique de Herstal, 6 mm 35, se trouvait à portée de sa main droite.
(Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. IX, Gallimard, 1937)
Après avoir placé son fusil à portée de sa main, il se mit en devoir de vider l'assiette abandonnée par le Prince, restant quelques secondes aux écoutes entre chaque bouchée.
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 359 de l'éd. de 1921)